Le Numéripôle
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Actualité

Retour sur le festival du Numérique et des Makers #5

01/07/2024

La 5e  édition du festival du numérique et des makers a rassemblé des acteurs locaux de la création et du numérique à Bras-sur-Meuse, samedi 22 juin. Tous travaillent à rendre le numérique utile dans notre vie quotidienne.

La première question qui se pose en lisant l’intitulé de ce festival est : qu’est-ce qu’un « maker » ? Par quel terme peut-on le traduire en français ? « Un maker est une personne qui fabrique quelque chose, explique Loïc Patenere, animateur multimédia et membre de l’organisation de l’événement. Au Numéripôle de Bras-sur-Meuse, un maker sera de manière plus spécifique quelqu’un qui crée à partir d’outils numériques. »

Ils sont une bonne dizaine présents dans les locaux du Numéripôle, du Fablab et sur le parvis de la mairie de Bras-sur-Meuse. Leur présence a pour but de faire découvrir au public des outils déjà accessible, mais dont l’application dans la vie quotidienne reste encore trop méconnue, comme l’imprimante 3D et le drone.

Imprimante 3D et seconde vie

Le Fablab, tiers lieu qui comprend un espace de gaming et un autre de formation informatique, est également lieu de réparation. On y réimprime des pièces souvent issues d’appareils électroménagers, cassées et introuvables dans le commerce. « Il suffit qu’on nous rapporte la pièce cassée et qu’on nous explique comment elle se composait à l’origine pour qu’on la modélise sur notre logiciel, et qu’on la recrée grâce à notre imprimante 3D, explique Loïc Patenere. Cela permet de donner une seconde vie à nos objets. »

Sa petite équipe s’est aussi révélée créatrice de supports originaux à plusieurs reprises. Elle est régulièrement sollicitée par des personnes qui viennent avec une problématique. Ainsi, l’équipe du Fablab a créé une poignée pour une dame âgée qui ne pouvait plus rien tenir dans ses mains à cause de ses tremblements. À présent, elle peut se saisir d’une bouteille d’eau sans risque de la faire tomber.

Dans le même secteur, Alexis Bert souhaite aller plus loin à travers un projet écoresponsable. « Je me suis rendu compte qu’aujourd’hui, l’impression 3D crée beaucoup de déchets plastiques. Je voudrais les recycler et en faire de nouvelles bobines de fil, pour entrer dans une économie circulaire, », présente-t-il. L’acquisition de deux machines, une broyeuse et une extrudeuse, pour un montant total de 33 000 euros, ferait de son entreprise Desitech une firme innovante et durable.

Le drone, filmer et inspecter

À la tête d’une entreprise de drones, Yann Nicolas intervient auprès d’entreprises et de l’État. Il parle de son rôle de formateur dans les écoles : « Je fais découvrir la technologie à des élèves de 4e  et de 3e. Je leur parle des drones, de l‘intelligence artificielle. Il faut leur expliquer que ce sont des outils de travail, pas des jouets. Il y a de fortes chances pour qu’ils y aient recours dans leur future vie active. »

À ses côtés, Cédric Pierre se définit plus comme « un vidéaste. » Il crée des vidéos aussi bien pour un concert de rock qu’une entreprise du bâtiment qui souhaite valoriser un chantier. À l’aide de lunettes, il peut à présent évoluer en « Flight personal view », voir en direct par la caméra du drone. « Je peux inspecter des endroits hors d’atteinte sur un bâtiment public, repérer plus vite un problème », explique-t-il. Ce qui permet une intervention plus précise et plus rapide.

Source Est Républicain